A propos

Nicolas et Ina ont 23 ans. Il est français, elle est allemande. Ils ne se connaissent pas. Depuis un an et demi, ils vivent tous les deux leur première expérience d'auto-gestion décroissante. Plus de supermarché, plus  de petits boulots, plus de précarité : les deux enfants des villes se sont installés en communauté à la campagne, lui en France, elle en Allemagne. Ils ont décidé de vivre leur rêve avec quelques amis : tenter l'expérience de la Transition en communauté, créer des lieux d'expérimentation locale pour inventer des nouvelles façons de vivre. Leurs leitmotivs : respecter l'environnement, abolir la hiérarchie sociale, consommer le moins possible et faire revivre la campagne. ​

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Je suis allée les rencontrer chez eux, sur leurs petites parcelles d'utopie. Ils m'ont raconté leurs histoires, leurs rêves, leurs engagements et leurs visions du monde.

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Ina et Nicolas sont plus que jamais ancrés dans la réalité. Leur démarche n'a rien de spontanée, elle a été scrupuleusement préparée. Vingt ans après l'émergence du mouvement altermondialiste, le concept de "simplicité volontaire" et les idées décroissantes n'ont jamais autant été pris au sérieux.

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Pourquoi un angle franco-allemand ?

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2013 est l'année de l'amitié franco-allemande, les cinquante ans du Traité de l’Élysée. J'ai voulu parler d'une autre amitié franco-allemande, pas celle des chefs d’États et des grands sommets. ​​

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Les mouvements écologistes et alternatifs français et allemands sont étroitement liés. Leurs histoires ont une base commune. Ils sont nés ensemble au bord du Rhin, dans les années 1970, où Français et Allemands se réunissaient pour dire Non au nucléaire. Ils ont ensuite évolué séparément, en parallèle, se retrouvant parfois.

​Aujourd'hui, le mouvement de Transition a traversé les frontières mais les "Alter" ne connaissent pas toujours très bien leurs voisins européens. Pourtant, ils se ressemblent. Avec leurs singularités, Ina spirituelle et consensuelle, Nicolas contestataire et passionné.

 

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Ce site a été réalisé au printemps 2013, dans le cadre de mon mémoire de fin d'études à l'Institut de Journalisme Bordeaux-Aquitaine, sous la direction de Jean-François Brieu et Karsten Kurowski.

 

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Merci à (par ordre chronologique) Margaux, Magdalena, Claudia, Simon, Ina, Mathias, Karsten, Nicolas, Erwan, Emilie et Nicolas.​
 

Elsa Landard

 

 

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